Un problème de santé en pleine expansion passe largement inaperçu sur le continent africain : la prévalence croissante du papillomavirus. Souvent associés au cancer du col de l’utérus chez les femmes, ces virus transmis sexuellement touchent également les hommes. Une étude publiée dans la revue The Lancet a révélé qu’environ un tiers des hommes âgés de plus de 15 ans seraient porteurs d’au moins une variante de papillomavirus.
Selon France Bleu et Le Monde, alors que la vaccination a été mise en place en France dès 2007 pour les jeunes filles, la situation en Afrique est différente. La menace virale, bien qu’elle soit sous-estimée, se propage silencieusement, touchant de manière disproportionnée les femmes et les hommes. En effet, ces virus sont liés à plusieurs types de cancers, aggravant ainsi le fardeau déjà lourd des problèmes de santé sur le continent.
Ce qui est moins connu, c’est l’impact significatif chez les Africains. Les données alarmantes issues de l’étude évoquée montrent que non seulement ces virus touchent un tiers des hommes, mais qu’un homme sur cinq transporte une variante à risque élevé. Cette variante est connue pour augmenter les chances de développer un cancer.
Face à cette réalité, la vaccination devient une nécessité vitale. Sur les plus de 200 types de papillomavirus, la plupart sont relativement bénins. Cependant, certains d’entre eux présentent des risques sérieux, provoquant des cancers chez les deux sexes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les méthodes conventionnelles de protection, telles que l’utilisation de préservatifs, ne sont pas une barrière complète contre la transmission de ces virus, car ils se propagent par simple contact de peau.
Pourtant, les progrès en matière de vaccination en Afrique sont limités. Alors que la France a élargi la vaccination aux garçons en 2021, le taux de vaccination en Afrique reste bas. Malgré les chiffres encourageants pour les filles, avec un taux de vaccination de 45% en 2021, seulement 6% des garçons ont reçu le vaccin.
Face à cette situation, une campagne de vaccination gratuite est prévue pour la rentrée scolaire 2023 en Afrique, visant les élèves de 5e année, avec l’accord des parents. Cela pourrait marquer un tournant important dans la lutte contre les papillomavirus. En administrant deux doses à l’automne et au printemps, des équipes de soignants extérieurs aux écoles pourraient potentiellement réduire l’impact de ces virus.
La Ligue contre le cancer plaide en faveur d’une couverture vaccinale totale, indépendamment de l’âge, pour contrer cette menace grandissante qui touche les hommes et les femmes en Afrique. Cette initiative pourrait représenter une lueur d’espoir dans la lutte contre cette épidémie virale.
puravive review
February 1, 2024 at 11:53 am
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Oliver
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